Les nuits de Romane

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Bien qu'un somptueux dessert, le sexe ,n'a rien à faire sur un blog de cuisine.

 

Sur second life depuis plus de quatre ans, le sexe redevient mon unique occupation.

 

J'aime écrire, alors...

 

Certes, il y aura des petites histoires, strictement érotique, mais aussi des portraits de mes partenaires de rencontres.

Pour moi, chaque rencontre est unique et ce que j'aime avant tout, ce qui me procure le plus de plaisir, c'est découvrir et assouvir les fantasmes de l'autre, donner du plaisir, sans oublier le mien.

 

Pour la première, aussi, j'ai envie de mettre sur papier, mes fantasmes d'avant rencontre et plus tard de les confronter à la réalité.


Puis, il y aura aussi mes coups de gueule et sûrement parfois mes griffes, car c'est aussi ma marque de fabrique.

 


Samedi 19 novembre 6 19 /11 /Nov 12:02

 

 

Souvent, après l'amour, certains amants, surtout les vieux, j'ai remarqué (Oui, je sais Frédéric, tu me détestes, mais je suis à la limite de l'orgasme de le savoir), s'inquiète pour ma santé lorsque  je les amène , dans ma cuisine, partager mon petit plaisir post-coïtal, la cigarette.

 

Alors, Messieurs, vous m'avez inspiré ce petit poème.


Au lieu de vous inquiéter, soyez flatté que je vous amène dans ma cuisine parce que cette cigarette, que je partage avec vous, est synonyme de satisfaction et aussi parfois, si vous le voulez bien, un appel à un nouveau corps à corps....

 

 


 

Tendres voluptés (2011)

 

Certes, il y a celle de trop.

Celle du matin,

Celle où tu dors encore

Mais indispensable

Pour ouvrir les paupières.

 

Puis, la mécanique :

Celle qui répond

au besoin de l'horloge

De ta toxicomanie.

 

Aussi, il y a la rassurante,

Celle que tu grilles

Avant les guillotines

Du quotidien.

 

Celle de l'attente,

En regardant ta montre,

Et les passants

Essayant de reconnaître,

Dans cette foule,

Son visage.

 

Il y a l'allumeuse,

Celle de la chasseuse,

Celle qui leur fait dire

Un trop facile

« c'est pas bon

pour la santé mademoiselle »

ou un non moins facile

« Vous savez que vous êtes

très sensuelle, dans votre

Façon de fumer ?

 

Celle-ci te permettait

de faire le tri

Soit avec

Un timide merci,

Ou un provocateur :

« J'imagine que

vous pouvez faire mieux »

 

Et enfin, la voluptueuse

Celle qui permet le retour

Au calme du palpitant.

Le doux et progressif

Retour, au monde

Des vivants.

 

Le plaisir de cette cigarette,

Celui d'après la jouissance,

Un moment d'extase et le sourire

au coin des lèvres.

 

Parfois déguster

Au creux de bras

Connus ou inconnus

Où le désir incandescent,

Nous embrase à nouveau.

 

- - - -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par les-nuits-de-romane - Publié dans : Ce qui me fait jouir
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Mercredi 16 novembre 3 16 /11 /Nov 21:54

 

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C'est un sentiment que je n'avais jamais connu jusqu'ici sur second life, soit prise par l'hypocrisie ambiante qui voulait qu'on ne mélange pas les genres ou partenarisé et croyez moi, il y a pas pire carcan que celui d'un couple amoureux mais libertin: la jalousie ou la peur de peiner l'autre est le pire ennemi du plaisir charnel, en tout cas pour le mien.

 

Certes, certains de mes amants ou maîtresses ne sont rien de plus que des coups que je ne reverrai pas ou peu, pour un plaisir immédiat. Mais il y a parfois de belles rencontres, comme Tom, croisé, quelquefois au cours des ans, dans des clubs sordides et qui se révèle depuis une semaine un compagnon d'écriture spontanée jubilatoire (je publierai certainement nos joutes érotiques ici).

 

Et puis, il y a mes deux amiamours adorés (comme dirait un poète), deux pour l'instant et j'espère plus, parce que ces deux là sont si uniques que j'aimerais trouver d'autres singularités.

L'un si solaire et si entier. Toujours attentionné à mon bien être et mon plaisir et qui me fait souvent de belles surprises dans nos jeux. Mais aussi, celui qui me fait grimper au rideau, au quart de tour dans nos ébats.

L'autre si charmant et tendre mais si dangereux, aussi peut-être parce que la frontière qui sépare un Casanova d'un Dom Juan est bien fine. Alors pour l'instant nous jouons beaucoup au chat et à la souris; ce qui me convient parfaitement parce que la souris elle n'a pas trop envie de se faire croquer complètement.


Ce qui est merveilleux, c'est qu'ils se connaissent depuis longtemps et sont amis. Ils me partagent sans concurrence aucune, sans jalousie ou combat de coq sous-jacent.


Je reviendrai plus tard sur leur portrait, lorsque nos jeux se seront affinés.

 

En tout cas, lorsque je vais sur second life, aujourd'hui c'est avec plaisir, sans autre contrainte que de trouver, la tenue qui plaira aux deux.

 

Le sourire aux lèvres.

 


Par les-nuits-de-romane - Publié dans : Etat d'âme
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Lundi 14 novembre 1 14 /11 /Nov 11:53

 

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C'est dans mon bain, que j'imaginais le mieux, notre première vraie rencontre.

 

Je ne l'avais pas vu connectée, depuis mon retour.

Elle usait et abusait, certainement, de multiples avatars, pour s'assurer une certaine tranquillité et assouvir les desiderata de l'homme qu'elle aimait, au point de s'effacer.

 

Notre première vraie rencontre, eut lieu sur mes îles, lors de leur inauguration.

Ses maladresses à se mouvoir m'attendrirent, parce qu'elle ne cessait de s'en excuser.

 

Mais c'est lorsqu'elle parla que je compris que nous étions soeurs d'arme. Sa voix portait les stigmates de ses douleurs passées et présentes.

J'avais envie de la prendre dans mes bras et simplement lui dire que j'étais là.

Bien sûr, je ne le fis pas, parce que c'était des mots et des gestes intimes que je ne pouvais faire devant témoin.

 

Puis le temps passa et nous nous rencontrions de temps lors d'événements ou d'essai de projet commun. J'entendis rarement sa voix, où alors dans un contexte trop public pour que j'y retrouve les sonorités qui m'avaient tant émues.

 

Il n'y avait rien de sexuel, dans ma démarche initiale, plutôt une envie de lui donner de la tendresse, de passer des bons moments pour qu'elle oublie un temps ses douleurs.

 

Comme un certain nombre, de résidente francophone, de 2007, elle avait été une des maîtresses de David. En général, lorsque j'entendais un nom, cela me faisait sourire parce qu'au regard du nombre de kilométrage au compteur de ces chères dames, j'apparaissais comme une jeunette et mettait un peu à mal, la réputation de cougar que certaines d'entre-elles avaient laisser courir ou propager à mon encontre. Certes, la jeunesse de David avait des attraits, mais c'est surtout notre gémellité dans nos pratiques et fantasmes sexuels qui nous avez réuni.

 

David avait la fâcheuse habitude de proposer, à mes amies, des jeux à plusieurs, sans me demander au préalable mon avis. Fâcheuse, parce que c'était, bien souvent des amitiés construites, sans considération sexuelle, aucune.

Personnellement, je n'aime pas introduire dans une relation strictement amicale entre femme, une connotation sexuelle, en dehors de confidences. Mes amies ne m'attirent rarement. Je crois que j'ai trop peur de perdre les confidentes et celles avec qui j'échange mes points de vues sur ce qui nous unit, nos quotidiens de femmes.

Certes des amitiés peuvent se construire sur une relation, uniquement sexuelle, mais l'inverse, sauf rares exceptions, d'autant plus lorsque les sentiments amoureux sont fort, risque d'être destructeur.

 

Je la connaissais peu et nous n'avions pas pu construire de fait, une réelle amitié, plutôt pour ma part, un plaisir de la croiser ou de lui passer de temps en temps un bonjour poli et bienveillant.

Alors, lorsque David lui avait proposé une rencontre plus intime et qu'il m'avait fait part de son accord, pour une fois, je ne dis pas non.

L'idée de l'entendre jouir, de lui faire du bien, sous nos caresses, m'inspirait beaucoup.

 

Mais les aléas de nos vies, ne nous avez pas permis, d'aller plus loin que l'évocation de la rencontre.

Aujourd'hui, je me dis que ce rendez-vous manqué était une chance : les prémices de notre liaison ne seront pas faussés par la présence d'un tiers.


J'avais envie de la découvrir à mon rythme, pour une fois doucement, pour mieux comprendre ses désirs les plus enfouis et surtout que nous puissions les assouvir ensemble.

 

Comme moi, elle était une blessée de la vie, et elle connaissait encore, il me semblait, les chaînes qu'insidieusement l'amour emprisonnent dans les plaisirs de l'être aimé.

L'amour qui ne nous permet pas d'être complètement libre et de jouir sans aucune retenue...

 



 


Par les-nuits-de-romane - Publié dans : lorsque l'imagination nous conduit à la rencontre
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